L’ opération de démobilisation et de désarmement des éléments de l’ancien groupe armé de la Force de résistance patriotique de l’Ituri (FRPI) débute ce 27 Juillet 2020, sauf imprévu, a déclaré ce jeudi le chargé de communication de l’UEPN-DDR/ Ituri, Hamza Oyoko l’un de dix(10) experts venus de Kinshasa spécialement pour cette opération.
Hamza Oyoko a indiqué à l’ACP, que tous les matériels nécessaires pour la réalisation de cette opération pour le retour d’une paix durable dans la province de l’Ituri en général et le sud Irumu en particulier, sont déjà disponibles notamment une base de données, les machines de saisie, les enregistreurs, le système BID ajoutant que la démobilisation des éléments de cet ancien groupe armé va se dérouler sur base du système de l’identification, vérification et orientation (IVO).
La phase de démobilisation prévue au site de Kazana situé dans la chefferie des Walendu-Bindi au sud Irumu sera précédée de celle de désarmement au niveau du site de Karachi situé dans la même entité coutumière où chacun combattant passera pour remettre volontairement son arme entre les mains d’une équipe d’experts, a annoncé Hamza Oyoko.
Dans le site de démobilisation a-t-il précisé, trois(3) opérations sont prévues; l’identification du combattant, la vérification de la capacité du combattant de servir ou non le pays sous le drapeau et enfin l’orientation pour permettre au combattant de faire le choix entre la vie militaire et civile.
Après le désarmement, les combattants seront désormais dotés des kits de réinsertion sociale comprenant notamment des habits, draps, matelas, couverture, brosse à dents, chaussures bref tout le nécessaire pour une vie normale.
Pour rappel, la population de la chefferie des Walendu-Bindi était dans l’allégresse le 28 février 2020, après dix-sept (17) ans de guerre, quand le gouvernement de la République via le gouverneur de l’Ituri, Jean Bamanisa Saïdi, a signé l’accord de paix avec le leader de la FRPI, Richard Mbandu sous la supervision du Vice premier ministre en charge de l’intérieur et sécurité, Gilbert Kankonde et le ministre de la Défense nationale, Aimé Ngoy Mukena.
Le Hautpanel