Le Porte-parole de la Police Nationale Congolaise, le commissaire Supérieur Mwanamputu Empung, a , dans un communiqué de presse rendu public jeudi 09 Juillet, dressé un bilan provisoire des manifestations qui ont eu lieu ce jeudi 09 Juillet 2020, à travers l’étendue du territoire national, qui font état de 2 morts et 34 autres blessés ainsi que de nombreux dégâts matériels.
En dépit de l’interdiction formelle opposée par le Gouvernement de la République lors de la communication faite à l’issue de la séance de travail du mercredi 08 Juillet 2020, interdiction faite sur toute l’étendue du territoire national relative aux marches publiques projetées en cette période de l’État d’urgence sanitaire par des partis politiques et organisations de la société civile, les sympathisants du parti politique l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) et d’autres organisations de la société civile ont en date du jeudi 09 Juillet 2020, bravé cette interdiction en s’engageant sur les différentes artères de la capitale comme il en était aussi le cas dans certaines agglomérations de l’intérieur du pays pour faire valoir leurs revendications.
A cet effet, la Police était instruite par le gouvernement de la république d’assurer la sécurité de personnes et de leurs biens et de veiller scrupuleusement au respect de de l’interdiction des marches publiques pendant cette période exceptionnelle.
A Kinshasa, face à cette marée humaine qui s’est déferlée sur la chaussée, la police en professionnel a résolu de les encadrer en prenant soin de discuter avec certains de leurs responsables en portant à leur connaissance sur l’inaccessibilité de toutes les voies conduisant au palais du peuple et que les lieux environnants étaient fermées au passage par un dispositif sécuritaire important.
A quelques encablures du siège du parlement, les manifestants ont tenté de défoncer les dispositifs de police érigés à cet effet assurant ainsi la protection de l’hémicycle y relatif , face à ce débordement , l’ordre était donné de les disperser à coup des gaz lacrymogènes.
Par ailleurs, ces malheureux incidents ont conduit à la mort d’une personne dans le camp de manifestants en la personne de Kelly nom non autrement identifié, domicilié sise avenue Bukaka N°53, Bandal Mulaert.
La Police nationale Congolaise a souligné qu’il y a des cas de traitement dégradant et inhumain dont notamment un policier Kisoka Tigana du Poste de Police Kanda Kanda, sous Ciat Victoire du Commissariat de Police de Kasavubu, copieusement molesté par les Kulunas, entre la vie et la mort, a été admis à l’Hôpital Central de référence de la Police Nationale au camp Lufungula.
La source indique que 19 autres policiers ont été blessés dont deux grièvement, l’on dénombre parmi eux le commissaire principal Kanza Dunayi, Chef P2 Adjoint de l’UPIHP National avec une blessure profonde à la tête.
Du côté des manifestants, la Police a noté 5 manifestants blessés qui ont été admins en soins au centre de santé de la légion Nationale d’intervention.
A Lubumbashi, la Police a déploré un mort dans le camp des manifestants conduit à la morgue de l’hôpital général Jason SENDWE.
Et 10 autres blessés du côté de manifestants dont 7 par balles et un Major du commandement du camp Vangu blessé grièvement à la bouche.
En ce qui concerne les dégâts matériels, la Police nationale Congolaise a précisé ce qui suit :
1 . Acte de vendange de L’Église Armée de l’Eternel du Reverend Sony Kafuta , Président des églises de reveil du Congo
2.Le siège national du Parti Travailliste de Steve Mbikayi mise à feu.
3.Destruction et incendie du sous ciat Kanda Kanda par des inciviques Kulunas et deux armes emportées et récupérées.
4.Destruction du siège de la ligue des jeunes du PPRD, place 6eme Rue Limete.
Le Hautpanel