Le président de l’Engagement pour la Citoyennété et le développement (Ecidé) , Martin Fayulu a salué ce samedi 2 janvier 2021, la mémoire du Colonel Mamadou Ndala tombé sur le champ d’honneur, alors qu’il accomplissait son serment de servir la République démocratique du Congo (RDC), jusqu’au sacrifice suprême.
« Je salue la mémoire du Colonel Mamadou Ndala, digne fils de la RDC, parti trop tôt pour avoir refusé de courber le front. Son assassinat ainsi que le carnage de jeudi à Beni nous rappelle que le pays saigne. Une pensée pieuse pour les familles des victimes », a déclaré Martin Fayulu ce samedi sur Twitter.
Pour le coordonnateur de la plateforme politique Lamuka, ce digne fils de la RDC, parti trop tôt pour avoir refusé de courber le front.
Tout en regrettant l’assassinat d’un vaillant soldat ( Mamadou Ndala ), Martin Fayulu a déclaré que le pays saigne, soutenant son argumentation par les récentes attaques rebelles des Allied Democratic Forces (ADF) qui ont semé la désolation jeudi 31 décembre 2020, suite à la décapitation d’au moins 17 personnes dans le village de Tingwee, situé à 12 kilomètres, à l’est de la localité d’Eringeti, en territoire de Beni , dans la province du Nord-Kivu.
Pour rappel, Mamadou Mustafa Ndala était un colonel des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).
Né le 8 décembre 1978 à Ibambi, dans le territoire de Wamba (Province Orientale), Mamadou Ndala fut formé par des instructeurs belges, angolais, américains et chinois, avant de devenir commandant du 42e bataillon des commandos des Unités de Réaction Rapide des FARDC.
Parmi ses exploits en tant que vaillant soldat des FARDC, nous retenons son triomphe sur les combattants du M23, un mouvement rebelle qui sévissait dans l’Est de la RDC.
Mamadou Ndala est mort le 2 janvier 2014, calciné dans sa jeep avec deux de ses gardes du corps des suites d’une embuscade tendue par les rebelles ougandais d’ADF-Nalu à 10 kilomètres de Beni, au Nord-Kivu. Il était marié et père de trois enfants. Il a été inhumé au camp Kokolo à Kinshasa et élevé à titre posthume, au rang de général de brigade.
Le Hautpanel