Ce lundi 08 août 2022, la Vice-ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévention, Mme Véronique Kilumba Nkulu a lancé à l’Institut National de Recherche Biomédicale (INRB), en collaboration avec le NIH, la formation liée aux essais cliniques sur l’évaluation d’un traitement contre la maladie de Monkeypox.
Dans son mot de circonstance, Mme Véronique Kilumba Nkulu a relevé l’importance de ces assises.
« C’est un réel plaisir de se tenir devant vous pour lancer les activités de formation liée aux essais cliniques sur l’évaluation d’un traitement spécifique contre la variole de singe, Monkeypox. Pour ce faire, le gouvernement s’est fixé deux objectifs, à savoir : la Couverture Santé Universelle et la lutte contre les épidémies, les endemies et les pandémies, vision chère à Son Excellence Monsieur Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République et Chef de l’État, qui ne ménage aucun effort pour une santé soit one health, sous le leadership de Monsieur Jean-Michel Sama Lukonde, Premier Ministre et Chef de Gouvernement.
Le Monkeypox est une zoonose vivante endémique dans certains pays de l’Europe de l’Ouest et de l’Afrique centrale. Particulièrement en République Démocratique du Congo où cette maladie sévit depuis plus de 4 décennies, sans traitement ni vaccin appropriés.
Depuis le mois de mai, nous assistons à une augmentation de cas de Monkeypox dans le monde dans les pays les moins endémiques avec plus de 22000 cas confirmés dans plus de 79 pays.
Cette augmentation exponentielle sans précédent des contaminations liées à ce virus a, entre autres, poussé l’OMS à déclarer cette épidémie comme une urgence de santé publique de portée internationale le 23 juillet 2022. Depuis lors, il s’est avéré plus important et urgent de mutualiser les cerveaux pour la recherche des pistes de solution tant sur la prévention que sur la prise en charge des cas de Monkeypox par une étude au laboratoire.
Le fait de choisir la République Démocratique du Congo pour la réalisation de cette étude est un fort privilège car ce traitement, s’il est efficace, permettra d’améliorer considérablement la prise en charge et le pronostic vital des personnes atteintes de Monkeypox dans notre pays», a-t-elle indiqué.
Avant de clore son mot de circonstance, le numéro deux du ministère de la Santé a tenu à saluer la collaboration de l’INRB /NIH , et aussi exprimer toute sa gratitude envers tous les partenaires techniques et financiers et spécialement au Professeur Jean-Jacques Muyembe, qui est le grand maître de tous les participants à cette activité. Cela souhaitant un bon travail et plein succès aux participants car, à en croire Véronique Kilumba Nkulu, la garantie de la santé de la population dépend de l’issue de ces assises.
Le Hautpanel