De passage à Paris, le ministre de la communication et médias, M. Patrick Muyaya, en provenance de la Chine, a accordé à France 24 une interview hier mercredi le 31 mai.
En effet, les sujets abordés lors de cet entretien étaient, entre autres, l’arrestation de Salomon Kalonda, le proche collaborateur de Moïse Katumbi, la marche du 20 mai, et du sit-in du 25 mai devant le siège de la CENI sur le boulevard du 30 juin, le processus électoral dans la partie orientale du pays.
Il sied de signaler que pour le porte-parole du gouvernement, on ne peut pas négocier avec le délai constitutionnel.
Pour Patrick Muyaya, la stratégie des opposants est de discréditer le processus électoral, de se victimiser et de diaboliser.
«Ceux qui pensent que recourir à la violence, c’est la stratégie qu’il faut pour passer des messages politiques, ils se trompent (…) la démocratie se consolide dans le respect et non pas par le recours à la violence», a dit Patrick Muyaya.
Il ajoute également que le bilan de Tshisekedi refait les fondations de la RDC et il espère continuer avec les murs, avec lui.
« A ce jour, on a jamais entendu Moïse Katumbi parler comme tous les congolais, de l’agression du Président Kagamé (…) à un moment donné, il faudra qu’il donne sa position» , a-t-il ajouté.
Gracieux Bazege