La vice-ministre de la santé publique, hygiène et prévention, Madame Véronique Kilumba Nkulu, a donné officiellement le go des épreuves du jury national de fin d’études secondaires, ce lundi 11 Juillet 2022 à l’Institut National Pilote d’Enseignement de Sciences de Santé (INPESS), situé dans la commune de Kasa-Vubu, à Kinshasa. Et cela en présence du représentant de la coopération japonaise (JICA) et des responsables de cet établissement scolaire médical.
Au total 9.908 candidats finalistes des écoles de santé, IM et ITM, sur l’ensemble du territoire national de la RDC prennent part à ces épreuves.
A cette occasion, la Vice-ministre a indiqué qu’a travers ces épreuves, le Ministère de la Santé publique, hygiène et prévention travaille selon la vision du Chef de l’Etat qui tient à ce que la Couverture Santé Universelle soit effective en République Démocratique du Congo.
“(…) A travers cet axe de Couverture Santé Universelle, nous avons la réhabilitation des infrastructures sanitaires ainsi que la construction et l’équipement. Mais il y a un acteur principal, qui est le prestataire, parce que nous pouvons avoir de beaux bâtiments, mais s’il n’y a personne pour y travailler, nous n’allons pas atteindre l’objectif visé”, a-t-elle soutenu.
Pour elle, aujourd’hui, les prestataires sont en train d’être formés pour qu’ils puissent, dans l’avenir, donner les soins de qualité à la population afin de rendre effective la vision du Chef de l’Etat sur la Couverture Santé Universelle.
“Nous restons vigilant et regardant pour que nos apprenants aient une formation de qualité. Et là, nous remercions particulièrement la JICA qui nous accompagne depuis un certain temps et nous amène à réaliser nos objectifs”, a souligné Véronique Kilumba, la Vice-ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévention.
Concluant son propos, le numéro deux de la Santé publique en RDC n’a pas manqué de plaider auprès de leur partenaire de la JICA de les accompagner en le dotant des équipements modernes pour aider d’autres apprenants vivants avec handicap, comme une dame aveugle retrouvée dans cette salle et qui a suivi son enseignement comme masseure dans la filière de kinésithérapie.
Ce plaidoyer de la vice-ministre auprès de la JICA va permettre au ministère de la Santé “d’asseoir cette filière et de l’implanter sur l’ensemble du territoire national, afin d’éviter à ce que ces personnes vivants avec handicap soient de mendiantes, mais plutôt puissent devenir de vrais citoyens qui vont contribuer au développement de la nation”, a-t-elle conclu.
Le Hautpanel