Le Président national de l’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ), Georges Kapiamba, a salué jeudi 13 mai 2021, la décision des autorités d’organiser vendredi un procès en flagrance contre 34 personnes arrêtées à la suite des incidents de l’Aid el-Fitr [fête de la rupture du jeûne du ramadan] au stade des Martyrs, avant de condamner fermement cet acte de violence contre un agent de l’ordre.
« Nous condamnons fermement les actes de violence commis ce jour par un groupe de fidèles musulmans aux abords du stade de martyrs à Kinshasa. Prions notamment pour le policer Nguma Tadri Fiston qu’ils ont grièvement tabassé, car il se trouve entre la vie et la mort à l’hôpital! »
Et d’ajouter : « Saluons la décision des autorités d’organiser demain un procès en flagrance contre 34 arrêtés devant le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Gombe. Demandons une enquête administrative et une sanction contre l’Administrateur du Stade qui a perçu les frais de sa location de deux comités!»
Signalons que le commissaire divisionnaire adjoint de la Police nationale congolaise (PNC) de la ville de Kinshasa, Sylvano Kasongo avait dans sa communication jeudi 13 mai, annoncé un bilan d’un policier tué, mais aux dernières nouvelles, il serait en vie dans un état très grave. Il y a eu 49 blessés, 34 civils interpellés ainsi que des dégâts matériels importants, à la suite des affrontements, le même jour, entre les fidèles de deux factions de la Communauté islamique du Congo (COMICO), au stade des Martyrs dans la commune de Kinshasa, lors de la prière de clôture de la fête du Ramadan, «l’Aid el-Fitr ».
S’agissant des dégâts matériels, Sylvano Kasongo a déclaré que ses services ont dénombré onze véhicules de la police endommagés, huit autres appartenant à des civils ont été incendiés, ajoutant que certains responsables de deux ailes belligérantes ont été également appréhendés.
Tout en exprimant son indignation face au comportement incivique affiché par ces manifestants, le commissaire provincial de la ville de Kinshasa a signalé qu’une procédure judiciaire sera enclenchée dès vendredi à l’encontre des auteurs, afin qu’ils répondent de leurs actes et subissent la rigueur de la loi.
Le Hautpanel