Les éléments de police nationale congolaise (PNC) ont brutalement réprimé , ce mercredi 15 septembre 2021, la marche pacifique de la coalition Lamuka à Kinshasa.
Invitée par Martin Fayulu, l’un des membres du présidium de Lamuka , à encadrer cette marche pacifique et assurer la sécurité des personnes et de leurs biens, la police a choisi la voie de la répression brutale et incontrôlée contre les manifestants .
Martin Fayulu, Adolphe Muzito et la population congolaise, étaient dans les rues de la ville province de Kinshasa pour marcher ce mercredi , afin de dire non à une CENI (Commission électorale nationale indépendante (CENI) politisée, non au glissement en 2023, non à la fraude électorale, non à la dictature, oui aux réformes institutionnelles consensuelles.
Pour le Soldat du peuple, Martin Fayulu, les éléments de la police de Tshisekedi l’ont brutalisé et mis les doigts partout.
« On m’a fait tout ce qu’on peut faire, on m’a mis les doigts partout. J’ai été brutalisé vous l’avez vu. Ils ont cru qu’ils étaient plus forts que moi, tous ils n’ont pas pu. Ils voulaient que j’aille dans leur véhicule. J’ai dit vous n’arriverez pas. Ils n’arriveront jamais » , a dit Fayulu.
Au cours de la même marche, le Journaliste Patient Ligodi, correspondant de Radio France Internationale à Kinshasa et Directeur d’Actualité.cd, un média en ligne, a été sauvagement agressé par les élements de la police nationale congolaise.
Ces bavures policières enregistrées ces derniers temps en République démocratique du Congo démontrent à suffisance, combien ces agents de l’ordre sont eux-mêmes la cause du désordre et il faut des réformes urgentes.
Le Gouvernement et JED condamnent la bavure policière
Le ministre de la Communication et médias, porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya, a fortement condamné cette bavure policière.
« Nous condamnons avec la dernière énergie cette bavure policière. J’en ai parlé avec le chef de la police Dieudonné Amuli. Une enquête est en cours et les auteurs seront sévèrement sanctionnés. La sécurité et l’intégrité physique des journalistes est une priorité pour nous », a-t-il déclaré.
Pour sa part , Journaliste en danger (JED) a également condamné l’agression du correspondant de Radio France Internationale à Kinshasa.
« Journaliste en danger (JED) condamne fermement l’agression du correspondant de Radio France Internationale à Kinshasa, capitale de la RD Congo, par les forces de l’ordre et exige par conséquent des explications du Commissaire provincial de la police nationale congolaise de Kinshasa sur cet acte intolérable ».
Et d’ajouter : « Journaliste en danger (JED) dénonce avec véhémence cette violence policière et demande instamment aux autorités gouvernementales et de la police de sanctionner les auteurs de cet acte infligé publiquement au vu et au su de tout le monde au journaliste Patient Ligodi ».
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