La République Démocratique du Congo (RDC) souffre chaque jour de la desserte en électricité, faisant ainsi tourner l’économie congolaise au ralenti. L’une des causes de cette maladie c’est la société nationale d’électricité (SNEL).
Aucun pays dans le monde ne s’est développé sans électricité. Les entreprises privées et publiques ne peuvent fonctionner harmonieusement qu’avec le courant électrique.
En République Démocratique du Congo, la société nationale d’électricité (SNEL) est simplement là pour enrichir les mandataires véreux et les cadres tricheurs.
Cette société regorge un grand nombre des cadres affectés dans les communes qui sont là pour surfacturer la consommation d’électricité de paisibles citoyens.
Depuis que le gouvernement a accepté que la SNEL affiche sur les factures des clients la mention « Autres factures » qu’on ne peut expliquer, cette société publique commerciale est devenue une expression de farce. Pour en savoir plus , consultez les ménagères et les gestionnaires des sociétés privées.
Face au problème récurrent de coupure intempestive d’électricité, le peuple congolais est livré à lui- même. Dans certains quartiers de Kinshasa, le courant électrique ne dure que 5 heures du temps le jour soit de 1 heure du matin à 5h00 du matin, dès la levée du jour, ça part pour revenir le jour suivant à la même heure.
Dans d’autres quartiers commerciaux de la ville de Kinshasa, le courant est quasi invisible, alors que les activités commerciales doivent tourner en plein régime le jour.
Les ménages pour cuisiner sont obligés de se payer soit les charbons de bois ou le gaz , occasionnant des dépenses en plus malgré le paiement des factures électriques. Pour repasser ses vêtements , certains congolais doivent dormir tard ou se réveiller tôt afin de ne pas manquer l’électricité. Ou encore faire des Kilomètres à la recherche d’un endroit ou repasser.
Aucune entreprise en RD. Congo ne peut fonctionner sans groupe électrogène et alors aucune. Les riches et les mandataires qui ont des groupes électrogènes dans leurs domiciles sont à l’aise quand il y a coupure du courant électrique, alors que d’autres vivent le calvaire à cause de la SNEL. En plus du paiement des factures pour l’énergie électrique, il faut prévoir un budget pour le carburant afin de faire fonctionner les groupes électrogènes.
En tout cas trop c’est trop ! La mauvaise gestion de cette entreprise publique qu’est la SNEL, est à la base d’une situation inédite pour un pays producteur et vendeur d’électricité.
Il est dit que « la charité bien ordonnée commence par soi-même , mais en RDC , ce dicton ne trouve pas son sens », à cause de l’incompétence ou la megestion des certains mandataires. Comment comprendre qu’on vend le courant électrique à l’étranger, mais nous même avons un déficit voire même pas d’électricité.
En possédant plusieurs sources d’énergies à sa possession, la RDC devrait en réalité avoir un taux d’électrification parmi le plus élevé du monde mais là encore, la mauvaise gestion y est pour beaucoup.
C’est pourquoi, le Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo est appelé à trouver des voies et moyens ainsi des sanctions exemplaires contre les mandataires de la SNEL, en vue de remédier à cette situation pérenne de manque d’électricité en République Démocratique du Congo.
Le Hautpanel