La tenue de prochaines élections était au centre des échanges qu’a eu l’ambassadeur des États-Unis en République Démocratique du Congo, Mike Hammer avec les présidents de deux Chambres du parlement congolais, Mboso N’kodia Pwanga et Modeste Bahati Lukwebo, respectivement présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat.
D’abord, le jeudi 25 mars dernier, Mike Hammer a rencontré Bahati Lukwebo au Palais du peuple. Les deux personnalités ont entre autres parlé de la réforme électorale en prélude des scrutins à venir.
Au président de la Chambre haute, le diplomate américain a exprimé la volonté de son pays de voir de bonnes élections se tenir d’ici 2023, conformément à la Constitution du pays.
“On a discuté que la réforme électorale est l’une des priorités parce qu’il m’a dit que c’est très important que les élections aient lieu en 2023 comme prévu par la Constitution et que ces élections soient bien faites. Du côté des USA, nous sommes prêts à soutenir les efforts pour assurer de bonnes élections”, a dit Hammer au sortir de ce tête-à-tête.
Le lendemain, le vendredi 26 mars, l’ambassadeur américain a également rencontré Christophe Mboso, président de l’Assemblée nationale, toujours sur cette possibilité de tenir les scrutins dans le délai constitutionnel.
Les États-Unis semblent décidés à voir la loi fondamentale être respectée pour éviter de replonger le pays dans une situation inédite comme vers la fin du règne de Kabila.
“Je suis venu discuter de l’importance de s’assurer qu’il y aura des élections en 2023 comme programmé dans la constitution. C’est essentiel pour montrer au peuple congolais qu’il y a de vrais changements et que le glissement de l’ancien régime est mort”, a-t-il déclaré.
Il sied d’indiquer que c’est depuis quelques semaines que la question des élections en RDC a refait surface.
Si certains partisans du président Tshisekedi espèrent voir des élections être tenues après un recensement général de la population, d’autres par ailleurs, estiment que les conditions sanitaires liées à la Covid-19 ou encore les conditions sécuritaires à l’Est du pays n’ont pas permis au chef de l’État de mener à bien sa mission, qu’il faudra repousser les scrutins à plus tard pour lui permettre de combler le vide. A ce sujet, l’opinion congolais reste totalement divisée.
Le Hautpanel