L’UNICEF condamne fermement les dernières attaques dans l’Est de la République Démocratique du Congo, qui sont catastrophiques pour les enfants.
Le cas le plus récent est celui enregistré dimanche 15 janvier 2023 où au moins cinq (5) enfants figuraient parmi plus de dix (10) personnes tuées dans un attentat à la bombe perpétré contre l’Eglise de la 8ème CEPAC à Kasindi, territoire de Beni, au Nord-Kivu. Dans le même temps, la violence augmente dans le nord de la province d’Ituri.
« Le dernier cycle de violence est méprisable et souligne à quel point l’est de la RDC est un endroit de plus en plus périlleux pour les enfants », a déclaré Grant Leaity, représentant de l’UNICEF en RDC.
Selon les médecins de l’hôpital principal de Kasindi, au moins seize (16) enfants ont été blessés dans le bombardement, dont six (6) ont subi des blessures graves et onze (11) ont été transférés dans la ville voisine de Beni pour y être soignés. Au total, près de soixante (60) personnes ont été blessées par l’explosion, dont près de quarante (40) femmes.
Dans le cadre de la violence en Ituri, une recrudescence de la violence contre la population civile a entraîné d’énormes déplacements dans les territoires de Djugu, Mahagi et Aru, tué au moins vingt-deux (22) personnes et fait qu’au moins quarante (40) enfants ont été séparés de leurs familles. La plupart des personnes déplacées vivaient dans des camps de personnes déplacées à l’intérieur du pays et ont été forcées à plusieurs reprises de se déplacer.
Nombre d’entre elles se sont dirigées vers le camp de Rhoe situé au sommet d’une colline isolée près de la capitale provinciale Bunia dont la population a récemment presque doublé pour atteindre plus de cent et quinze mille (115 000) personnes.
En plus de réunir les enfants séparés de leurs familles, l’UNICEF et ses partenaires travaillent de manière urgente pour fournir aux personnes déplacées des installations sanitaires et des biens essentiels tels que des ustensiles de cuisine, des bâches et des soins de santé d’urgence.
Muhindo Mathe