Dans un communiqué de presse rendu public ce samedi 31 juillet 2021, le coordonnateur de la plateforme politique Lamuka, Adolphe Muzito , a appelé toutes les forces vives de la nation de soutenir un processus électoral consensuel, afin de garantir des élections crédibles , transparentes, impartiales et apaisées en 2023. « La restauration de la cohésion et de l’unité nationales est à ce prix », renchérit Muzito.
M. Muzito note que Lamuka a suivi avec indignation les péripéties de désignation du Président de la CENI par les confessions religieuses sur fond de tentatives de corruption, de menaces, d’intimidations, de chantages, et d’accusations de tribalisme.
A cet effet, «Lamuka souligne que la désignation d’un président de la CENI , sur base d’une loi taillée sur mesure, n’apportera aucune solutions aux dysfonctionnements observés au cours de trois derniers cycles électoraux. En effet, la composition de la CENI telle qu’elle résulte de cette loi, politise à outrance cette institution par la présence ultra majoritaire, dans son bureau, des délégués des forces politiques (6 pour les partis politiques et 1 pour la société civile). Il n’y a donc aucune garantie d’indépendance et de neutralité de l’organe de gestion des élections », a déclaré Adolphe Muzito.
Le coordonnateur de Lamuka a exigé que la loi sur le fonctionnement et l’organisation de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) soit révisée.
« Pour Lamuka, il est impérieux que la loi organique soit revue par toutes les parties prenantes dans le plus bref délai afin de dépolitiser la CENI et de prendre en compte les propositions susceptibles d’enrayer la corruption et la fabrication de faux résultats. Seul un large consensus permettra à la nouvelle centrale électorale de remplir correctement et fidèlement sa mission », a dit Muzito.
Muzito ajoute par ailleurs, que Lamuka demande au peuple congolais de se tenir prêt pour les grandes manifestations qui seront organisées pour faire triompher sa souveraineté aujourd’hui bafouée par ceux qui s’emploient à lui confisquer , une fois de plus , le droit fondamental de se choisir librement ses dirigeants.
Le Hautpanel