Le Pape François est arrivé vendredi à Bagdad en Irak pour une visite historique de trois jours dans le pays, qui l’emmènera notamment dans la cité antique d’Ur et dans les territoires autrefois sous la domination du groupe État islamique.
A peine arrivée, le souverain pontife a lancé un message fort aux irakiens de cesser la guerre. “Assez de violences, d’extrémismes, d’intolérances “, a lancé François aux officiels venus l’écouter.
Et d’ajouter aussi tout en demandant aux mêmes officiels d’édifier la justice et que « personne ne soit considérée comme citoyen de deuxième classe », surtout pas les chrétiens, 1% de la population dans ce pays musulman ni les Yézidis, victimes de « barbaries insensées et inhumaines ».
Il a encore rappelé “la présence très ancienne des chrétiens sur cette terre où est né selon la tradition Abraham, plaidant pour leur participation à la vie publique comme citoyens jouissant pleinement de droits, de liberté et de responsabilité”.
Le Pape a confié aux journalistes être heureux de reprendre les voyages après 16 mois sans sortir d’Italie.
” C’est un voyage emblématique, un devoir sur une terre tant martyrisée ,” a-t-il souligné.
À son arrivée sur le sol irakien, il a été accueilli par le Premier ministre Moustafa al-Kazimi, avant de se rendre au palais présidentiel.
Le Hautpanel