Le 10 mars 2020, le ministre de la Santé, le Dr Eteni Longondo, avait annoncé le premier cas de Covid-19 en République démocratique du Congo. Il s’agissait d’un congolais vivant en France. Ce qui amena le Gouvernement à déclarer la pandémie en République démocratique du Congo.
Au regard de la gravité et du caractère dangereux que comportait la situation sanitaire du pays, le Président de la République démocratique du Congo, Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, avait décrété l’État d’urgence sanitaire en RDC pour renforcer les mesures annoncées auparavant.
Ces mesures consistaient notamment en l’interdiction des mouvements entre Kinshasa et les provinces et vice-versa, ainsi que la fermeture de toutes les frontières du pays avec instruction aux autorités politico-administratives de Kinshasa, foyer de la pandémie, d’interdire tout attroupement et de veiller au respect des mesures barrières mises en place.
Cette décision est intervenue quelques jours après avoir créé le Comité multisectoriel de lutte contre le Coronavirus en RDC et nommé le Prof. Jean-Jacques Muyembe Tamfum comme Secrétaire technique de ladite institution.
Des mesures probantes
Il y a eu des avancées considérables suite à ces décisions, qui ont effectivement aidé le pays à réduire sensiblement le nombre des cas. Il y eut également des jours sans cas, ni décès et rien que des personnes sorties guéries dans les différents Centres de traitement de Covid-19 et celles qui étaient suivies à domicile.
Suite au relâchement des gestes barrières dans le chef des congolais, en novembre 2020, le Prof. Jean-Jacques Muyembe Tamfum, a, après avoir constaté une augmentation des cas confirmés à la pandémie de coronavirus en RDC en général et surtout dans la capitale, annoncé la deuxième vague de la pandémie, à laquelle le pays fait face jusqu’à présent.
Pour répondre efficacement à la deuxième vague, le Président Félix-Antoine Tshisekedi, a, une fois de plus, mis en place des mesures de renforcement de la riposte contre la Covid-19 afin d’éviter la propagation de cette vague en République démocratique du Congo.
En effet, depuis quelques jours déjà, l’on constate la diminution des cas de contamination à Coronavirus 2019 à travers le pays, sauf pour quelques provinces, notamment le Haut-Katanga, le Nord-Kivu, le Lualaba, Kinshasa et le Kongo Central.
Le pays a opté pour la vaccination contre la Covid-19
Espérant mettre complètement fin à cette pandémie, la République démocratique du Congo avec le Mécanisme Covax (Initiative pour promouvoir l’accès mondial et équitable aux vaccins contre le virus de la Covid-19) a récemment opté pour la vaccination en portant son choix sur le vaccin AstraZeneca.
Ce vaccin sera administré dans les tout prochains jours, particulièrement à trois groupes prioritaires cibles, à savoir : le personnel de santé, les personnes ayant des comorbidités et les personnes âgées de plus de 55 ans.
En prévision de cette vaccination, la population est invitée à y adhérer afin, non seulement de limiter la circulation de ce virus dans le pays, mais également de mettre fin à cette pandémie en République démocratique du Congo et revenir ainsi, à la vie sociale et économique normale et à limiter les restrictions liées à cette pandémie.
Le maintien des gestes barrières après la vaccination contre la COVID-19 reste obligatoire. Tant que tous les membres des communautés ne seront pas vaccinés, il est recommandé à tout le monde, y compris les personnes vaccinées, de continuer à utiliser tous les moyens possibles pour aider à arrêter la propagation de la COVID-19, comme la distanciation physique et le port des masques. L’observation de ces mesures offrira la meilleure protection contre la contamination et la propagation de COVID-19.
Le Hautpanel