Vers l’adhésion de la RDC à l’Organisation internationale des bambous et rotins

Le Directeur régional de l’Organisation internationale des bambous et rotins (INBAR), René Kaam, a été reçu en audience, le jeudi 12 août 2021, par la Vice-première ministre, ministre de l’Environnement et développement durable, Eve Bazaiba à son cabinet de travail.
Au menu de leurs échanges, l’adhésion de la RDC dans l’Organisation internationale des bambous et rotins (INBAR). Cette rencontre organisée en marge du processus d’adhésion de la République démocratique du Congo(RDC) au traité INBAR, à travers un plaidoyer mené par l’organisation congolaise des bambous (OCB), a permis aux deux parties de parler du réchauffement climatique et de ses conséquences sur des espèces dont le bambou.
Le directeur régional de INBAR, René Kaam a fait savoir, à l’issue de la réunion, qu’il a plaidé pour que la RDC puise adhérer son organisation qui est établie à Beijing, en Chine et qui compte 48 pays membres dont 20 issus de l’Afrique.
« C’est une opportunité pour la RDC. Je ne sais pas voir la notoriété de cette organisation sans la RDC. Votre pays possède plusieurs atouts écologiques et le bambou représente une espèce d’envergure qui joue un rôle à la fois écologique et économique », a dit René Kaam à la vice-première ministre Eve Bazaiba au cours de la réunion.
Saluant cette initiative, Mme Bazaiba a affirmé que son pays n’y voyait aucun inconvénient. « Cette adhésion sera porteuse de beaucoup d’espoirs d’autant plus que le bambou joue un rôle clé dans les défis du changement climatique. Le Chef de l’État est déterminé à replacer la RDC dans le concert des nations. L’environnement économique est une option que le gouvernement développe pour que les ressources soient d’abord profitables aux populations, et le bambou serait utile dans sa phase de transformation pour la création d’emplois durables », a-t-elle soutenu.
Le coordonnateur national de la société civile environnementale, Patrick Bourgeois Bakwa a déclaré que : « l’heure est venue pour la RDC de jouer pleinement son rôle sur le plan mondial dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique ». Pour lui, la transformation du bambou doit être profitable aux communautés locales et à l’économie de la RDC.
Précisions que la vice-première ministre de l’Environnement et développement durable a annoncé à la délégation que la lettre d’intention sera faite par la RDC et le dossier sera examiné au conseil des ministres avant de l’envoyer au Parlement. Eve Bazaiba espère obtenir la décision finale des deux chambres du Parlements lors de la session parlementaire d’octobre 2021.
Le Hautpanel