L’Italie a accueilli le sommet du groupe des vingt pays fortement industrialisés (G20) les 30 et 31 octobre 2021 à Rome, sous le thème : ” Les Peuples, La Planète et La Prospérité “.
Ce sommet a traité plusieurs questions notamment : l’économie, la santé, le changement climatique, l’environnement, le développement durable, et la fiscalité.
Après le sommet, les dirigeants du G20 sont parvenus à un consensus sur une multitude de questions, notamment :
Impôt minimum mondial historique : les dirigeants du G20 représentant 80 % du produit intérieur brut (PIB) mondial ont approuvé la mise en place d’un impôt minimum mondial (GMT) historique pour mettre fin à la course vers le bas, garantir que les entreprises géantes paient leur juste part, peu importe où elles sont localisés, aidez à empêcher la délocalisation de bons emplois américains et investissez dans nos gens à la maison.
Une étude indépendante récente a révélé que cet accord visant à établir un GMT de 15 %, contre 0 % aujourd’hui, entraînerait un chiffre d’affaires d’au moins 60 milliards de dollars par an rien qu’aux États-Unis. L’annonce d’aujourd’hui témoigne de la diplomatie et du leadership américains.
Pandémie COVID-19 et sécurité sanitaire : les dirigeants se sont réunis pour soutenir la réponse COVID-19 et les objectifs mondiaux de vaccination.
Les dirigeants décident également de prendre les prochaines étapes vers la conception et la mise en place d’un mécanisme de financement inclusif, soutenu et adéquat pour améliorer la sécurité sanitaire mondiale et renforcer la préparation aux pandémies dans le monde entier.
Les dirigeants ont convenu de créer un groupe de travail du G20 sur les finances et la santé pour renforcer la coopération mondiale afin de détecter et de répondre aux menaces sanitaires émergentes. Les dirigeants du G20 se sont également prononcés en faveur d’une ambition mondiale de canaliser 100 milliards de dollars de réaffectation de droits de tirage spéciaux (DTS) pour aider les pays les plus vulnérables du monde et de restructurer les dettes des pays à faible revenu au cas par cas, un étape vers la reprise économique mondiale.
Les dirigeants ont également soutenu les efforts visant à raccourcir le cycle de développement de vaccins, de traitements et de diagnostics sûrs et efficaces de 300 à 100 jours (après l’identification de ces menaces) et à travailler pour les rendre équitablement et largement disponibles. Ce travail fait suite aux appels à une action plus urgente et à une concentration continue des États-Unis à la suite du sommet mondial COVID-19 du président.
Changement climatique : les dirigeants du G20 se sont prononcés en faveur de la fin des financements publics pour la nouvelle production d’électricité au charbon à l’étranger, afin de contribuer à maintenir une limite de 1,5 degré Celsius sur l’augmentation de la température mondiale à portée de main.
Ils ont souligné l’importance d’atteindre pleinement, dès que possible, l’objectif collectif des pays développés de mobiliser 100 milliards de dollars par an pour aider les pays en développement face au changement climatique.
Après une absence de quatre ans de leadership fédéral américain, l’engagement du président Biden en faveur du financement climatique, ainsi que de nouvelles promesses fermes d’autres donateurs, sont fondamentaux pour atteindre cet objectif au plus tard en 2023. C’est une décennie décisive pour l’action climatique et le président continuera rallier le monde pour faire face ensemble à la crise climatique.
Anticorruption et ransomware : les dirigeants ont également fait de la lutte mondiale contre la corruption une priorité partagée, qui comprend la transparence pour la propriété effective et l’immobilier, et ils se sont engagés à lutter contre toutes les formes nouvelles et sophistiquées de corruption. Les dirigeants ont reconnu la nécessité d’une coopération internationale pour lutter contre les ransomwares et autres formes de cybercriminalité.
A noter que l’Argentine, l’Australie, le Brésil, le Canada, la Chine, la France, l’Allemagne, l’Inde, l’Indonésie, l’Italie (pays hôte), le Japon, la Corée du Sud, le Mexique, la Russie, l’Arabie saoudite, l’Afrique du Sud (Seul pays africain membre du G20), la Turquie, le Royaume-Uni, les États-Unis d’Amérique et l’Union européenne ont amplement participé aux échanges sur ces différents sujets aux côtés des 6 invités que sont: l’Union Africaine, le NEPAD, le Sultanat de Brunei, le Royaume des Pays-Bas, le Singapour et l’Espagne (invité permanent).
La déclaration finale du sommet G20 de Rome ici
Le Hautpanel